La situation est restée relativement stable. Le 60ᵉ régiment d’infanterie, auquel la compagnie B était toujours rattachée, n’a pas tenté de progresser. Le 2ᵉ peloton, commandé par le lieutenant Kogut, était positionné de manière à pouvoir tirer des obus de 75 mm sur la ville de Cherbourg. Tout au long de la journée, ils ont tiré sporadiquement, mais cela a été la seule activité notable du côté des chars.
Cependant, une certaine agitation a éclaté autour du poste de commandement (PC) régimentaire, où le capitaine Pay passait la majeure partie de son temps. Vers 13 heures, une vingtaine d’avions alliés ont mitraillé le secteur, tuant plusieurs soldats américains. À cet instant, le capitaine Pay se trouvait à l’infirmerie pour soigner une infection au pied. Lorsque l’attaque a commencé, tous les hommes se sont précipités dans leurs tranchées, laissant le capitaine Pay dehors, le pied plongé dans un seau d’eau chaude. Par chance, il a survécu à l’attaque sans la moindre blessure