Depuis la guerre de 1812, les soldats américains témoignent de leur attachement familial en envoyant à leur mère des housses de coussins brodées de messages affectueux. Le plus ancien exemple connu remonte à un soldat nommé Abner McDonough, qui réalisa un oreiller pour sa mère avant de trouver la mort au combat.

Ces objets commémoratifs gagnèrent en popularité durant la guerre de Sécession, avant d’être produits en série à partir de la guerre hispano-américaine. Leur diffusion atteignit son apogée pendant la Première Guerre mondiale, période au cours de laquelle plus de douze millions d’exemplaires furent vendus entre 1917 et 1920, puis à nouveau près de douze millions durant la Seconde Guerre mondiale.

Souvent vendues sur les bases militaires et renvoyées par courrier aux proches, ces housses étaient fréquemment encadrées et exposées dans les foyers, ou soigneusement conservées dans des tiroirs lorsque leur usage décoratif n’était pas envisagé.

Ornées de poèmes, d’emblèmes patriotiques et de symboles d’affection, elles constituaient pour les soldats un lien tangible avec leur foyer, et pour les mères, un souvenir chargé d’émotion. Si la qualité littéraire des messages s’est simplifiée au fil du temps, la portée sentimentale de ces objets est demeurée inchangée.

Camp GORDON GA

Le camp Gordon fut un camp d’entraînement militaire de la Seconde Guerre mondiale, dont la construction débuta en juillet 1941 près d’Augusta, dans le comté de Richmond, en Géorgie. Il accueillit successivement trois grandes divisions au cours du conflit : la 4ᵉ division d’infanterie, la 26ᵉ division d’infanterie et la 10ᵉ division blindée. De plus, d’octobre 1943 à janvier 1945, le camp Gordon servit également de camp d’internement pour des prisonniers de guerre

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