A l’origine brassard de réquisition militaire pour sous brigadier ( Tissus rouge) dont la plaque de cuivre a été retirée.



Les lettres GT sont pour Garde Territoriale qui ont existé de 1939 à 1940 pour la surveillance de point sensible : pond voie ferrée…


https://i0.wp.com/eto44.free.fr/site/articles/bras01/gt2.JPG?zoom=2

On en devine encore la forme de la plaque de cuivre


En France, au moment de l’invasion allemande de mai 1940, est créée une Garde territoriale, ou Garde civique, chargée de surveiller les atterrissages d’avions ou les largages de parachutistes, d’appréhender d’éventuels suspects appartenant à la fameuse « Cinquième colonne » et de faire sonner le tocsin en cas de danger. Elle fait appel aux hommes non mobilisés de 15 à 65 ans, le plus souvent des anciens combattants ou des chasseurs. Théoriquement levée dans chaque département, la Garde territoriale ne fut, en fait, mise sur pied que dans une partie seulement d’entre eux, compte tenu du désordre qui régnait alors dans le pays, et elle n’intervint pas contre les Allemands.


LA MISSION DE LA GARDE TERRITORIALE La garde territoriale, créée officiellement le 17 mai 1940. scrute le ciel de jour et de nuit pour repérer « les descentes possibles de parachutistes ». Ses postes d’observation sont placés aux endroits les plus favorables pour « surveiller le plus grand horizon possible » et « transmettre rapidement les renseignements suivants : emplacement de l’observatoire, heure de l’observatoire. nombre de parachutistes descendus. direction de la descente, endroit probable de l’atterrissage ». Dès que des parachutistes sont signalés. « sonner le tocsin pour rassembler les gardes territoriaux de la commune et prévenir par ce même moyen ceux des communes voisines, prévenir en même temps la brigade de gendarmerie par les moyens les plus rapides (téléphone. auto-mobile. motocyclette. bicyclette), marcher sur l’adversaire. chercher à le capturer et le détruire s’il résiste ». La garde territoriale contrôle aussi les routes pour « empêcher les déplacements de parachutistes ayant réussi à échapper aux gardes territoriaux après leur atterrissage ». Aux noeuds de communication importants. elle installe « des barricades avec chicanes obligeant les véhicules à stopper ». Sur ces véri-tables barrages routiers, des hommes armés vérifient l’identité de tous les passants et arrêtent immédiatement tout suspect. « Celui qui n’obéirait pas à l’ordre de stopper ou qui chercherait à se dérober serait immédiatement abattu ».


L’ORGANISATION DE LA GARDE TERRITORIAI.E À l’origine. la garde territoriale est composée (1’1 .ionunes mm mobilisés figes de seite à soixante-cinq ans. À partir de la mi-juin. il n’est plus fixé de limite (rage supérieure. cette limite étant déterminée par la seule aptitude physique de l’intéressé-h. Parmi les volontaires se distinguent de fortes proportions d’anciens combattants, d’agriculteurs. de cantonniers. de chasseurs aux motivations patriotiques. nationalistes oire ami-fascistes. Pour eux. il s’agit de « détendre la patrie en danger ». « lutter contre l’Allemagne revancharde et belliciste ». « combattre par tous les moyens le nazisme ». La garde territoriale est organisée militairement dans le cadre communal. Ses membres sont groupés en escouades. sections et compagnies. Une com-pagnie est composée d’une centaine d’hommes répartis en quatre sections d’environ vingt-cinq hommes. chaque section comprenant deux escouades d’environ douze hommes. En milieu rural. la garde territoriale est placée sous l’autorité du maire ou d’un adjoint en relation avec la gendarmerie. Elle est encadrée par des commandants de compagnie. des chefs de section et des caporaux d’escouade recrutés de préférence parmi les anciens combattants ayant exerce un commandement. les gardes-champétres. ou les gardes-chasse. En ville. les gardes ■igiles reçoivent directement les ordres du com-missaire central de police. La liste des gardes territoriaux est affichée en mairie.

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