
Robert Landry travaillait pour LIFE. Le photographe a couvert le débarquement américain à Gela. Il est ensuite retourné aux USA par avion avec ses photos.
Landry est allé en Sicile dans un convoi américain.
A 1h30, le matin du 10 Juillet, il embarque sur une péniche.
La nuit est noire, sans lune et la mer est forte.
Sur ses épaules Landry porte en bandoulière un musette, deux caméras enveloppés dans du cellophane et un masque à gaz.
Dans la poche de sa chemise, il a glissé deux seringues de morphine et un paquet de sulfamides.
Comme la plupart des soldats avec lui, il était sûr d’être blessé lors de l’assault.
Faisant route vers la plage, la plupart des hommes avaient le mal de mer.
On apercevait les projecteurs de l’Axe tentant de repérer les péniches de débarquement, et au loin les collines en feux bombardée par l’aviation alliées.
A deux miles du rivage, les bateaux était dans la lumière des projecteurs. Les mitrailleuses claquaient sur le rivage.
L’enseigne a dit au marin, « Lâchez les maintenant ou nous seront tué. » Le barreur a répondu: «Je m’en moque. Je vais débarquer ces garçons au bon endroit. »
Peu de temps après, l’enseigne dit «Préparez-vous, nous y sommes », et la coque du bateau racla le fond.
La rampe s’est abaissée et les hommes ont sauté, avançant dans l’eau jusqu’à la taille.
Courant têtes basse, Landry finit par trébucher sur la plage, tandis que les balles de mitrailleuses crachaient au-dessus de sa tête.
A côté de lui un soldat a crié: «Les salauds, ils m’ont au eu au bras! »
La plupart des hommes ont traversé la plage saint et sauf et progressèrent dans les terres.
Landry ne pouvait pas prendre de photos parce qu’il faisait encore nuit noire, il choisit de rester près de la plage jusqu’à l’aube.
Là, en traversant une clairière, on lui tira dessus, les balles soulevant le sable devant lui. Mieux entrainé, les autres hommes plongèrent dans le sous-bois. Landry se jeta au sol et rampa.
A l’aube, après une série de photo sur la plage, il marcha dans Gela capturé.

Sur une plage près gela une sentinelle américaine monte la garde près d’un un camarade tué
on a beach near gela an american stand guard over a fallen comrade.

Une casemate italienne, faites de béton et recouvert de bambou, a été attaquée à la grenade à main tuant tous les Italiens à l’intérieur. A l’arrière-plan la fumée de l’artillerie. Landry a vu cette casemate sur le chemin menant de la plage à Gela. Le champs de mines a été traversée à l’aide par d’un prisonnier italien, qui connaissait la famille sicilienne d’un des soldats américains.
An Italian pillbox, made of concrete and covered with bamboo, is attacked with a hand grenade which kills all the Italians inside. In the background is smoke from artillery fire. Landry saw this pillbox on his way from the beach to Gela. Through the mine fields be was led by an Italian prisoner, who knew the Sicilian family of one of the American soldiers.

Une colonne d’infanterie américaine traversant un champ de tomate sicilienne quittent la plage (hors photo à droite) et se dirige vers l’aéroport de Gela (hors image vers la gauche). Après une forte résistance, l’aéroport a finalement été capturé. Avant de prendre cette photo, Landry a traversé ce champ sous le feu des tireurs d’élite ennemis. A l’heure actuelle, les tireurs ont été éliminés.
A column of American Infantry winds across a Sicilian tomato grove on its way from the beach (off picture to right) to the Gela airport (off picture to left). After stiff resistance the Americans finally captured the airport. Before taking this picture Landry crossed this field under the fire of enemy snipers. By now, however, the snipers have been eliminated.






Dans la rue principale de Gela marche des centaines de prisonniers italiens. En marchant, ils se mettent à chanter, maintenant heureux d’aller peut être aux États-Unis. La plupart des volets en fer de la rue sont fermés et les soldats américains surveillent les prisonniers avec leurs mitraillettes.
Down main street of Gela march hundreds of Italian prisoners. As they march, they burst into song, happy that they may now be going to the U. S. Iron shutters close most of the street windows and American soldiers guard prisoners with tommy guns.


Général Patton, portant son pistolet aux crosses de nacre et un appareil photo Leica, félicite le Lieut. Colonel William O. Darby devant le HQ des Ranger. Colonel Darby a mené les premiers Rangers dans Gela et a personnellement a détruit un char ennemi sur la place de la cathédrale. Un brigadier-général se tient derrière.
General Patton, carrying his pearl-handled pistol and Leica camera, congratulates Lieut. Colonel William O. Darby of Rangers in front of Ranger headquarters. Colonel Darby led the first Rangers into Gela and personally fought off an enemy tank in Cathedral square. A brigadier general stands behind.









La Place de la Cathédrale à GELA ressemblait à ceci ce matin ensoleillé de Juillet quand les Américains ont capturé la ville . Landry a pris la photo depuis les marches de la cathédrale restée intact. Aux pieds des deux soldats américains se trouve le cadavre d’un sergent italien. Les piles de vêtements entachés de sang ont été laissées sur place après l’évacuation des morts et des blessés. En arrière-plan le drapeau flotte sur le QG des Rangers. Le bâtiment devant lequel se tient le Sicilien en costume blanc est un kiosque à journal. La rue à gauche mène vers le port à un pâté de maison et demi .
Cathedral Square in GELA looked like this on the sunny morning of July, when the Americans captured the town. Landry took the picture from the steps of the undamaged cathedral. At the feet of the two American soldiers lies the dead body of an Italian sergeant. The piles of clothing and (lark splotches of blood were left after most of the dead and wounded were taken away. In background the flag flies over Ranger headquarters. The stall ahead of the gaping Sicilian in a white suit is an outdoor bookstore. Street at left runs to the harbor, a block and a half away.

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Dans une prison militaire, initialement construite par les Italiens pour les prisonniers alliés d’Afrique du Nord, les prisonniers italiens sont maintenant rassemblés avant d’être conduit à bord des navires. Un fossé profond a été creusé autour de la prison pour servir d’abri anti-aérien. Sur la plage voisine le fret continue d’être déchargé des navires. Sous le mur à droite peut être vu le mât d’un bateau de pêche sicilien. Dès que cela a été possible, les américains ont autorisé ces bateaux de pêche à partir en mer et ramener du poisson pour la population peuple. En outre, ils ont donné aux Siciliens une partie de leur propre nourriture.
In a stockade, formerly built by the Italians as a place for Allied prisoners from the North African battlefront, Italian prisoners are now herded before being put aboard ships. A deep ditch has been dug around the stockade to serve as an air-raid shelter. On the beach nearby more supplies are brought ashore from ships. Under the wall at right can be seen the mast of a Sicilian fishing boat. As soon as the Americans were in control, they allowed these fishing boats to put to sea and bring back fish for the people. In addition, they gave Sicilians some of their own food.

Prisonniers italiens, portant leurs modestes affaires, embarquent à bord d’une LCI avant de rejoindre les navires en mer. Ces soldats semblaient bien nourris, tandis que la population civile de Sicile était proche de la famine. Beaucoup de soldats semblaient désireux de faire honneur à Mussolini et aux Allemands.
Italian prisoners, carrying their scanty belongings, are loaded into an infantry landing craft to be carried out to a transport. These soldiers seemed reasonably well fed, while civilian population of Sicily apparently was near starvation. Many of the soldiers seemed anxious to punish Mussolini and the Germans. .

Pendant un raid aérien à Gela, tout se fige et tout le monde se met à l’abri. Une minute avant, il y avait 35 personnes dans la place; maintenant il y a trois. Impossible d’obtenir à l’abri, ces trois hommes sont couchés face contre terre sur le trottoir, un autre se blottit à côté de sa jeep. Le magasin de coiffure en arrière-plan est fermée.
During as air raid in Gela, everything stops and everybody gets under cover. A minute before there were 35 people in the square; now there are three. Unable to get to shelter, these three are lying face down on the pavement, one huddled beside his jeep. Hairdresser shop in background is out of business.


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